Quand le marketing s’empare du CO2

février 3, 2008

Je suis un peu sceptique devant la communication pléthorique autour des grammes de CO2 économisés ou non consommés dans tous les domaines (automobile, energie solaire, etc.)

En effet, bien que choqué par la prime allouée aux voitures aux moteurs à combustion (polluantes donc), le niveau emission de C02 de ces dernières est explicite. De même pour d’autres moyens de transport comme l’avion ou le train.

En revanche, le calcul donnant un équivalent de gain en CO2 représenté par la production d’électricité photovoltaïque me parait beaucoup plus discutable.

Par exemple, un devis concernant l’installation de panneaux solaires me donne 18 tonnes de CO2 économisés sur 20 ans pour une production annuelle d’énergie de 1938kwh/an. Autrement dit, chaque kwh me permettrait d’économiser 464 grammes de CO2.

Or d’après la note de cadrage de l’ADEME, ces emissions s’avèrent difficiles à quantifier puisqu’elles sont sujettes à beaucoup de variations (époque, lieu, pays, cas d’usage, etc). Toujours selon ce même document, les niveaux d’émission se situent sensiblement en dessous du chiffre annoncé sur mon devis.

Autre point: le cycle de vie complet de l’energie propre employée (photovoltaique ou autre) doit être pris en compte car la plupart de ces solutions ne sont pas exemptes d’émissions de CO2, notamment lors de leur fabrication ou de leur recyclage. En l’occurence, le photovoltaique est loin d’être exempt d’emissions de CO2 lors de sa fabrication comme le décrit ce lien par exemple.

De même, le CO2 ne doit pas être le seul paramètre à observer mais bien la totalité des polluants concernés (mercure, plomb, etc). Aujourd’hui tout se passe comme si le CO2 était LA bête noire à éliminer… un peu facile non ?

Par ailleurs, une centrale nucléaire ne produit pas de CO2: doit on s’en satisfaire sachant le problème des déchets radioactifs non-recyclables ?

Donc, mesdames messieurs, attention à ne pas se laisser hypnotiser par les as du marketing du CO2 ! – je sais de quoi je parle, j’ai pratiqué le marketing pendant qques années 😉

Pour ceux dont l’âme est déjà perdue dans le marketing CO2, vous pouvez toujours vous racheter une conscience sur CO2Solidaire (par exemple – il doit certainement exister d’autres initiatives équivalentes)


Biocarburants: un bien pour un mal

octobre 20, 2007

Tout d’abord je recommende la lecture de l’article de wikipedia sur ce sujet.

Dans le cadre de ce blog, je  m’interesse à l’utilisation de ce biocarburant pour remplacer les énergies fossiles utilisées par nos chaudières.

Après une première vague médiatique très favorable pointant sur la réussite du Brésil pour sa production d’ethanol à base de canne à sucre, de nombreuses voix s’élèvent pour fustiger un certain nombres d’inconvénients. En effet, le biocarburant est:

  • gourmand en surfaces cultivables, entrant directement en compétition avec les denrées alimentaires de base des populations (blé, mais, colza). Résultat, le prix des céréales s’envolent déjà, fruit d’une indexation sur le cours des énergies, dont la demande est croissante. Ce problème serait alors résolu par les biocarburants de seconde génération, utilisant des matières non liées à l’alimentation humaine telles que le bois.
  • gourmand en énergie pour sa production: le bilan est parfois nul entre l’énergie nécessaire pour sa transformation et sa mise à disposition de l’utilisateur final.
  • moins performant comparé à l’essence: une voiture éthanol consomme 30% de plus.
  • moins cher à la pompe car détaxé. Avantage massif pour le grand-public face au manque d’alternatives au carburant classique.
  • source de rejet de CO2 dans l’atmosphère. A la différence des énergies fossiles, le CO2 rejeté dans l’air suite à la combustion du biocarburant provient d’un CO2 déjà présent dans l’air et fixé par les plantes, contrairement aux énergies fossiles libérant du CO2 très « ancien », qui vient s’ajouter au CO2 ambient actuel. Autrement dit, les biocarburants n’augmentent pas la quantité globale de CO2 présent dans l’atmosphère (à condition que ses modes de production, de conditionnement, de stockage et de transport soient neutre sur ce niveau); mais ils ne contribuent pas à la diminution de cette quantité de CO2 non plus.

Bien entendu, ces biocarburants sont fortement soutenus par les agriculteurs qui bénéficient de la hausse des prix, de même pour toutes les filières impliquées (forestiers, chimistes, distributeurs).

Personnellement, je trouve que le progrès apporté est trop faible et les inconvénients trop lourds pour accepter ce type de solution.

Il est certain que la logique financière va pousser au développement de cette nouvelle industrie où l’Europe, et la France en particulier, peuvent tirer d’immenses bénéfices.

J’invite chacun à se forger une opinion et à adapter son comportement de consommateur par rapport à ces enjeux. Moi je suis plutôt contre.


Nouveau devis installation CESI: cher, trop cher :-(

octobre 19, 2007

Vitosol 200-TIl y a quelque temps, je signalais ma bonne surprise concernant la liste des installateurs agrées par Qualisol: elle s’est allongée de manière significative, incluant même l’installateur chauffagiste de mon quartier.

J’ai donc pris l’initiative de l’inviter à me proposer un devis pour l’installation d’un CESI chez moi. Mon objectif ici est double: eau chaude sanitaire + appoint chauffage (j’ai déjà une chaudière à gaz). D’après un post précédent, cela paraissait beaucoup plus rentable.

Or, dans le cas présent, la facture s’avère beaucoup plus salée: autour de 15000 € pour une installation à usage eau-chaude sanitaire seul, ou alors autour de 30000 € pour une installation combinée (eau-chaude sanitaire + chauffage). Ces prix s’entendent « tout compris » 😦

Inutile d’espérer un quelconque retour sur investissement avant 10 ans ou 15 ans

J’ai quand même appris deux/trois petites choses:

les capteurs proposés ici sont des Vitosol 200-T de chez Viessmann, composés de tubes sous vide (voir photo ici). Ils sont plus chers que les panneaux classiques plats mais ils présentent quelques avantages tels que:

  • chaque tube peut être orienté individuellement (rotation sur l’axe) pour optimiser/compenser le manque d’ensoleillement dû à une « mauvaise » orientation de votre toiture.
  • chaque tube peut être remplacé individuellement tout en permettant une continuité de fonctionnement des autres tubes.
  • ils sont plus faciles à installer car modulaires avec une « rampe commune » et des tubes enfichables un à un. Selon cette logique, le temps d’installation est réduit et (par conséquent ?) son coût d’installation aussi. Comme les subventions portent majoritairement sur le matériel, tout le monde s’y retrouve !

Pour un usage mixte (chauffe-eau sanitaire + chauffage), la capacité du ballon est doublée: elle passe de 350l à 700l. L’eau stockée est entièrement réchauffée par les panneaux solaires (compter 8 heures environ), tandis que le chauffage d’appoint ne réchauffera que la moitié supérieure du ballon. Ce dernier permet en effet de réchauffer l’eau en 10min seulement. Il peut donc être sollicité à volonté selon le besoin, tout en évitant de réchauffer inutilement une trop grande quantité d’eau.

Lors d’un bel ensoleillement, l’eau du ballon peut monter à de très hautes températures (90°C ou 95°C). On utilise alors la fraîcheur de la nuit pour le refroidir avec les panneaux solaires. Ici, il faut éviter l’écueil de surdimensionner les panneaux solaires qui pouraient conduire à la surchauffe complète du système. Un surchauffe permanente du liquide caloporteur conduit à une destruction prématurée du système.

De même, l’eau chauffée du ballon ne doit pas être injectée directement dans le chauffage car sa forte température conduirait à des pics de chauffage très désagréables. Il faut donc utiliser un mélangeur pour mélanger de l’eau froide (ou plutot l’eau du retour chauffage). La même règle s’applique à l’eau des robinets qui serait trop chaude telle quelle. Au passage, ce système permet de ralentir la consommation des calories du ballon d’eau chaude, prolongeant ainsi les bénéfices de la production de chaleur des panneaux solaires.

Ainsi, l’installation est aussi beaucoup plus sophistiquée puisqu’elle combine un double système de chauffage: solaire + chaudière conventionnelle. En l’occurence, cette dernière n’est pas si conventionnelle car elle doit permettre ce type d’usage, ce qui n’est pas le cas de ma vieille chaudière actuelle. Je dois donc inclure une nouvelle chaudière gaz à condensation dans mon devis (ce qui justifie la grimpette de la note jusqu’à 30000 €).

Autre détail: mon chauffagiste n’est pas habilité à installer des panneaux sur mon toît. Plus précisémen, il n’est pas couvert par son assurance pour ce type d’intervention. Donc l’installation des panneaux sur la toiture est sous-traitée à un couvreur professionnel. Là encore, on peut trouver matière à augmenter les couts…

Coté maintenance, on peut s’attendre à des coûts légèrement supérieurs à mon installation actuelle, avec en sus, le besoin de vérifier les paramètres solaires (consignes, pressions, remplacement eventuel du liquide caloporteur, etc). En revanche, il est intéressant de noter que la durée de vie du système est quasiment sans limite car tout est modulaire et changeable par partie.

Enfin, il faut dire que ce type de configuration est largement optimisé par l’emploi de planchers chauffants puisque la température de l’eau n’y dépasse jamais 40°C. Dans mon cas, avec des radiateurs en fonte alu, je cumule les handicaps…

Dernier point: les subventions. J’ai appris ici que le dossier doit être bien ficelé (plan de masse, certification des installateurs, etc.) pour être soumis à des commissions d’approbation. Un usage inconsidéré (y compris une mauvaise orientation des panneaux) de ces panneaux peut conduire à un refus de subventions !

Conclusion ? je garde mes sous pour emmener ma famille sous les cocotiers cet hiver 😉


Eolienne individuelle: idée simple et géniale !

octobre 16, 2007

C’est une idée brillante de simplicité et bluffante par ses excellentes performances : vivement la version commerciale !!!

Windbelt.jpg

La plupart des petits générateurs électriques repose sur des turbines. Mais un inventeur s’est dit un jour: “sus à la turbine”, et a fabriqué un générateur électrique éolien qui se comporte comme un pont mal conçu.

Oui, le Windbelt de Shawn Frayne est directement inspiré de “Galloping Gertie,” le fameux pont de Tacoma Narrows qui s’est écroulé en 1940, et dont la vidéo est partout sur le net et souvent montrée à la télévision.

Le vent passe sur la membrane tendue du Windbelt, et les vibrations engendrées (comme quand vous sifflez avec une feuille) agitent des aimants de chaque côté.

En oscillant entre des bobines métalliques, les aimants créent un courant. Et un courant qui serait plutôt significatif:

Les prototypes ont généré 40 milliwatts à partir de rafales de vent de 16 km/h, ce qui rend ce dispositif 10 à 30 fois plus efficace que la meilleure des microturbines.

Frayne espère que son invention pourra être utilisée par les pays en voie de développement, comme par exemple Haïti, qui dépend actuellement cruellement du kérosène pour s’éclairer. Comme vous pouvez le voir sur la vidéo de Popular Mechanics, les LEDs connectées au Windbelt s’allume avec une petite brise.

Article issu de gizmodo.fr


Consommation en énergie: 2 biens sur 3 sont entre E et G !

octobre 8, 2007

Le service Diagnostic du journal « De Particulier à Particulier » vient de sortir la première étude concernant la performance énergétique des biens en France.

Deux biens sur trois sont entre E et G !
Voir tous les résultats

Pour ma part, c’est un résultat sans surprise…


Maison Passive: le « hype » du moment

septembre 28, 2007

Après les maisons écologiques, bio, ou encore HQE (Haute Qualité Environnementale), on voit maintenant apparaître le terme de maison passive.

La maison passive est un concept né en Allemagne visant à atteindre une autonomie quasi complète vis-à-vis du chauffage et de la climatisation grâce à l’emploi judicieux de l’isolation, de l’exposition au soleil, la qualité des ouvertures, l’aération, etc.

Ce concept a été normalisé par le PassivHaus Institut dont l’objectif est de délivrer une certification de très basse consommation énergétique (maximum 15 kWh/m2/an à comparer aux 50kWh/m2/an visé par la RT ou encore aux 300kWh/m2/an d’une maison moyenne du parc immobilier Français).

A mon sens, la maison passive a le mérite de « placer la barre » au bon niveau d’exigence de performance énergétique. De même, j’aime bien la terminologie employée (maison passive) car elle place la performance énergétique (isolation, récupation de chaleur, ponts thermiques, aération, etc.) au centre du débat plutôt que l’efficicaté de tel ou tel système de chauffage ou de climatisation.

Toutefois, la démarche de certification me paraît un peu fastidieuse en elle même, sans parler de son coût et des démarches qu’il faut entreprendre auprès du PassivHaus Institut. De plus, le retour sur investissement de cette certification ne me semble pas évident non plus car je pense qu’il sera difficile de revendre sa maison plus chère grâce à cela (cf les autres labels type qualibat ou Promotelec).

Ainsi, il me paraît essentiel d’appliquer les bons principes de construction avec l’objectif d’atteindre la meilleure efficacité énergétique. Le reste me semble relever du « hype » comme on dit chez nous 😉


Etes-vous prêts à louer votre toit ?

septembre 25, 2007

C’est une idée qui peut interpeller au premier abord. Mais dans la continuité de posts précédents visant à explorer de nouvelles approches commerciales, je voudrais lancer cette nouvelle alternative.

En effet, on peut avoir la fibre écologique, être propriétaire d’un bien, et ne pas vouloir (ou pouvoir) dépenser un sou dans ce type d’initiative, surtout quand ce sou atteint plusieurs milliers d’euros…

Personnellement, ça me parait être un concept valide, où une société extérieure tirerait les fruits de l’energie produite en contre-partie d’un loyer versé au propriétaire.

Ce type d’offre pourrait même être modulé à loisir:

  • reversement d’un loyer simple,
  • ou énergie payée à un prix attractif sans loyer,
  • ou énergie à prix un peu plus cher avec loyer,
  • etc.

Qu’en pensez-vous ?


Les choses bougent: mon installateur est maintenant Qualisol

septembre 19, 2007

Je viens de consulter le site de Qualisol, et je découvre que l’installateur chauffagiste de mon quartier fait maintenant partie de la liste.

Il semble que le « plan soleil » de l’ADEME ait porté ses fruits…

Je vais m’enquérir rapidement des options offertes par mon installateur sur ma maison, et je vais lui demander un devis. Je vous tiens au courant (bien sûr).

<<Marque déposée par l’ADEME , « QUALISOL » garantit aux consommateurs la qualité des
matériels utilisés et le savoir-faire des professionnels qui les mettent en oeuvre.
Les installateurs qui s’engagent à respecter la Charte QUALISOL sont reconnus aptes à
prescrire et mettre en place les modèles de chauffe-eau solaires validés par l’ADEME.
Les signataires de la Charte sont tenus de renouveler leur adhésion tous les deux ans. En
cas de manquement vérifié aux engagements qu’ils ont pris, leur référence peut être
retirée des listes d’installateurs QUALISOL.
Cette charte énonce les conditions d’une bonne pratique et les engagements de service
dus au client et elle garantie des prestations de qualité.
>>


Eolienne verticale d’un nouveau genre

septembre 19, 2007

Je reprends cet article annonçant la mise au point d’un nouveau type d’éolienne verticale (en forme de fouet de cuisine) en théorie 3 fois plus puissante que l’éolienne classique à pales.

Je trouve toutefois que les dimensions sont trop importantes car elles nuisent à l’esthétique d’une maison (cf photos ci-dessous). Les autres modèles évoqués dans ce blog me paraissent plus logeables sur une toiture. Reste à savoir si la puissance générée est suffisante.

Dernier détail, on ne sait pas encore à quel prix seraient vendues ces éoliennes.

<<Le British Standards Institute (BSI) vient d’offrir le premier prix de sa compétition Sustainability Awards 2007 à Ben Storan pour son prototype d’éolienne verticale économique conçu pour les environnements urbains. L’invention très facile d’installation pourrait produire trois fois plus d’électricité que les éoliennes domestiques actuellement sur le marché.

storan%20Design%20details.jpgLa conception verticale unique de l’engin oblige une rotation des pales plus lente que la vitesse de rotation habituelle. Ceci permet à la turbine de capturer plus d’énergie des courants d’air turbulents très communs dans les environnements urbains (en plus d’être plus silencieuse).

Cette éolienne permet également de générer plus d’énergie que les modèles domestiques actuellement sur le marché. storan%20Wind%20turbine%201.jpgLes éoliennes domestiques de la même taille produisent environ 0,4 kW avec un vent de 12 m/s. L’éolienne de Storan devrait plutôt produire trois fois plus d’électricité (1,2 kW).

Son design ingénieux est basé sur des matériaux ultralégers ce qui donne aussi un caractère extrêmement stable à la turbine. Ceci rend également l’éolienne beaucoup plus facile à installer.

Le premier prix des Sustainability Awards 2007 est accompagné d’une bourse de 3 000 livres (6 345 dollars canadiens).>>

eolienneverticale.jpg


Photovoltaïque: des effets négatifs sur l’environnement

septembre 18, 2007

Je trouve que cet article fixe bien les idées sur toutes ces énergies renouvelables car il ne faut pas perdre de vue la globalité du problème, c’est-à-dire l’énergie nécessaire pour créer les matériaux et outils produisant l’énergie renouvelable, ainsi que le processus de recyclage en fin de vie. Visiblement, le photovoltaique perd de sa superbe sous ce prisme:

<<Dans International Journal of Global Energy Issues, deux chercheurs de l’université Aristote, à Thessalonique, en Grèce, ont analysé le cycle de vie de l’électricité d’origine photovoltaïque, géothermique et éolienne. Selon leurs résultats, l’utilisation d’espace et de matériaux sont deux aspects du développement des énergies renouvelables qui peuvent avoir un impact néfaste sur l’environnement, remettant en cause leur intérêt écologique.

Si la géothermie et l’éolien sont globalement épargnés, l’énergie photovoltaïque a, elle, été recalée par l’analyse des experts grecs. Les émissions de gaz à effet de serre, de substances appauvrissant la couche d’ozone, les rejets favorisant l’acidification et l’eutrophisation, etc. ont été calculés tout au long de la vie d’un panneau photovoltaïque. Les résultats montrent qu’une cellule photovoltaïque est moins efficace en termes de production de matériaux, de fonctionnement et de recyclage qu’un système équivalent fonctionnant grâce à une énergie fossile.

De quoi réalimenter le débat sur l’intérêt environnemental du solaire. En 2006, pourtant, le débat avait été quelque peu apaisé par une étude internationale menée en partie par l’association Hespul et financée par l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Celle-ci montrait que le temps de retour énergétique (entre la fabrication de la cellule et sa production d’électricité) était généralement largement inférieur à 5 ans dans tous les pays étudiés (pays européens, Canada, Etats-Unis, Japon, etc.). Ce qui avait rassuré tous les acteurs du photovoltaïque.

Toutefois, reconnaissent les chercheurs grecs, «les économies d’échelle jouent un rôle pour l’énergie solaire, et une superficie suffisamment importante de cellules photovoltaïques pourrait dépasser un système fonctionnant à une énergie fossile.

Source: Claire Avignon, JDLE>>