Liquide caloporteur: à utiliser avec parcimonie

Le liquide caloporteur est utilisé dans certains systèmes à échange thermique tels que les pompes à chaleur ou les panneaux solaires thermiques (CESI).

En réalité, ce liquide caloporteur est constitué l’eau glycolée, autrement dit un mélange d’eau et de glycol. Ce dernier est en fait de l’éthylène glycol utilisé ici pour ses propriétés d’antigel.

Revers de sa médaille, le glycol est toxique en cas d’ingestion ou d’inhalation et dangereux car inflammable.

Bien entendu, pour les systèmes à échange de chaleur, le glycol est dilué. Il reste, à mon sens, assez peu compatible avec une démarche écologique.

En outre, l’eau seule présente d’excellentes propriétés de transport de calories. Avec un peu d’imagination, j’ai le sentiment que l’on pourrait trouver le moyen de se passer du glycol. Cela me semble particulièrement facile dans le cas des pompes à chaleurs utilisant la chaleur du sol…

Dernier point: quid du recyclage de cette eau glycolée ? je n’ai pas trouvé d’information sur ce sujet.

1 Responses to Liquide caloporteur: à utiliser avec parcimonie

  1. Franck C. dit :

    Je suis d’accord avec vous sur le fait que le glycol ne soit pas une solution environnementale intéressante pour les raisons que vous avez succinctement décrites.

    Mais comme vous l’avez dit, l’intérêt de celui-ci est sa fonction d’antigel, intéressante avec les variations de température des systèmes CESI ou PAC (des fluides)…

    Bref nous sommes ici dans un cercle vicieux : utiliser des sources fossiles d’énergies, ou des sources renouvelables avec quelques contraintes, sur lesquelles il faudra se pencher certes.

    Bien cordialement.

    NB : je découvre le blog après une recherche sur les effets du glycol sur la santé… il a l’air très intéressant, je pense que je vais revenir consulter les autres articles très rapidement !!!

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